Un nouvel ISO 26000 comme un élément d’une mondialisation maîtrisée
Abstract
Emmanuel Macron a présenté, à Davos le 24 janvier, une vision de la mondialisation fondée sur une relance des coopérations internationales et du multilatéralisme, et un engagement des entreprises. Sa conception d’une responsabilité environnementale et sociale est « institutionnelle » c’est-à-dire orientée par le cadre multilatéral. Elle correspond à celle qui a fondé la rédaction de l’ISO 26000[1] qui est actuellement en panne.
En effet, pour la seconde fois l’ISO a consulté ses membres sur l’opportunité de réviser la norme ISO26000. 55% ont confirmé le souhaite de conserver l’ISO 26000 en l’état. Élaborée pendant 5 ans et votée en 2010 la norme ISO26000 sur la responsabilité sociétale des organisations aurait pourtant besoin d’une sérieuse actualisation. En 7 ans les pratiques et les enjeux attachés à la responsabilité sociétale ont évolué comme ceux du développement durable.