Equilibres divariants entre la vapeur d'eau et les hydrates solides : Caractérisation de la nature de la solution solide, limites du domaine de divariance.
Abstract
Nous avons récemment proposé (1, 2) deux modèles thermodynamiques pour les équilibres divariants entre la vapeur d'eau et les hydrates salins solides. Le premier postule l'existence d'une solution solide d'insertion d'eau dans le sel, le second postule l'existence d'une solution solide de substitution entre deux hydrates du sel. Le but de ce travail est d'établir un nouveau critère permettant de distinguer les deux modèles à partir de l'expérience et de délimiter le domaine divariant dans chacun des deux cas. Nous supposerons, sauf mention contraire, que la solution d'insertion obéit à la loi de Henry par rapport à l'eau et que la solution de substitution est idéale. Nous désignerons par epsilon le nombre de moles d'eau par mole de sel anhydre à l'équilibre, dans la phase solide.